La maison du veilleur
Les chantiers des autoconstructeurs
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Les chantiers des autoconstructeurs
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La maison du veilleur
Margot et Olivier sont monteurs pour le cinéma et la télévision. Ils vivent et travaillent à Paris mais en 2017, ils ont envie de quitter la capitale, de revenir à la campagne, de vivre plus lentement. Margot est originaire de Dourdan. Ils n’ont pas l’intention d’acheter tout de suite, ils pensent que leur statut d’intermittents du spectacle ne suffira pas à convaincre un banquier. Une amie fait passer une annonce : elle vend la maison de sa mère, maison chère à son coeur, où elle a grandi. Margot et Olivier la visitent « pour s’entraîner » et tombent immédiatement sous le charme… Miracle des projections et rencontre avec une banquière qui a l’habitude des intermittents : ils se rendent compte qu’ils peuvent acheter le bien et se jettent à l’eau.
Ils entraînent avec eux deux autres couples, qui vont s’installer pour l’un dans une dépendance et pour l’autre au deuxième étage de la maison. Le couple du deuxième étage se sépare et les copains retournent à Paris. Restent Fanny, la soeur de Margot, et Pierre, son compagnon, tous deux décorateurs et machinistes dans le spectacle vivant. Fanny travaille davantage le métal, et Pierre le bois.
A leur arrivée en août 2017, la maison était habitable. Ils ont dans un premier temps aménagé la dépendance, ancien atelier d’estampes japonaises, en studio fonctionnel pour que Fanny et Pierre puissent s’y installer. Ils ont fait intervenir un plombier professionnel mais ont réalisé le reste de l’aménagement eux-mêmes : cloisonnement, électricité, aménagement d’une cuisine et d’une salle de bain, installation d’un poêle à bois. Le marronnier tombé dans le jardin lors d’une tempête antérieure attendait sagement, débité, de passer entre les mains des artistes, qui en matériaux, qui en bois de chauffe.
Le premier été, les habitants refont le couloir du premier étage de la maison : enlever les couches de crépis d’intérieur, poncer, repeindre, la cage d’escalier également. Puis le salon, avec Corto Maltese, le marin, comme inspiration.
Ils s’attaquent également dans les premiers mois d’installation à excaver tous les gravats du jardin, par centaines, à la main. Aujourd’hui, un potager foisonnant prend place à côté de la serre, qui date elle-même du début du XXème siècle. Les carreaux et le mastic sont changés peu à peu.
En octobre 2018, c’est le bureau, espace de création et de montage pour Margot, qui est refait du sol au plafond : parquet et peintures. Dernier chantier en date en mars-avril 2019 : la chambre du futur bébé de Margot et Olivier, avec un chantier « peinture à la caséine » réalisé grâce à Christelle Auzias, peintre spécialiste des enduits naturels, et grâce à Archi Possible !
Les chantiers à venir (après quelques mois tranquilles pour accueillir le bébé !) seront en priorité la toiture de la dépendance, afin que l’isolation soit optimisée, le changement des portes-fenêtres et menuiseries, ainsi que la création d’un espace buanderie au deuxième étage (qui sera aussi une salle de jeu !) ou encore la transformation de la cuisine principale.
Mais un autre gros chantier attend les habitants de la maison du veilleur : le traitement de l’humidité récurrente de la cave, qui malgré une pompe se retrouve régulièrement sous les flots, et met énormément de temps à sécher. Avis de spécialiste recherché !
Pour les rêves de la vie à venir, Margot, Olivier, Fanny et Pierre souhaitent un lieu qui accueillerait de plus en plus d’événements collectifs. Et leur maison s’y prêterait à merveille, ainsi que leur jardin sublime, luxuriant, plein de coins et de recoins. Théâtre, lectures publiques, musique, cinéma… tout est possible !
La maison du veilleur
L’équipe à la barre, ce sont Margot et Olivier (et bientôt un petit bébé !), Fanny et Pierre, et les trois chats Muxu, Caïpirinha et Berlioz. Jamais à court d’idées, ils possèdent une appétence particulière pour la récup’, la réutilisation, le détournement et la réparation d’objets. Leurs appentis respectifs, débordants, peuvent en témoigner !
La maison du veilleur
Aux Fraises des Gargouilles
Le bricolage, une affaire de famille… Christophe et Sophie sont artistes, et ce sont les parents de Margot et Fanny. Christophe est sculpteur, il travaille principalement autour d’un thème, la nature, et d’un matériau, le métal. Sophie est décoratrice et architecte d’intérieure, engagée dans plusieurs associations environnementales, comme Agitons le Local dont Archi Possible est adhérent ! Ils sont les premières inspirations de leurs filles, tant dans l’art que dans la débrouillardise au quotidien.
Corto Maltese
Marin aventurier créé par le dessinateur et scénariste italien Hugo Pratt en 1967, Corto Maltese souffle un vent de liberté dans la maison du veilleur. Il est la source d’inspiration principale de la décoration du salon-salle à manger, entièrement refait par les quatre fantastiques, eux-mêmes fans de BD !
Sandra Michaut-Alchourroun
Cheffe décoratrice de cinéma, Sandra Michault-Alchourroun possède un univers qui inspire les habitants de la maison du veilleur. Quelques pièces chinées par cette artiste se trouvent distillées dans la maison, jusque dans la chambre d’enfant.